Les défis à relever à la suite du colloque sur l’internationalisation des villes et des territoires
Le colloque internationalisation des villes et des territoires des 11 et 12 décembre a rassemblé 400 inscrits, et plus de 200 participants en simultanée (sur chacun des deux jours). Une quarantaine de participants étrangers ont aussi pu être présents. Cette affluence démontre – s’il le fallait – que l’international est un réel sujet d’intérêt pour les élus, agents des collectivités territoriales et de l’État, les chercheurs et les acteurs des territoires.
Plus que des « actes » au sens classique du terme, le colloque sera résumé d’ici fin mars par un court document qui va reprendre l’essentiel des apports et des questions ouvertes par le colloque. Ce document complétera les différentes publications qui sont produites dans le cadre du dispositif de recherche et que vous pouvez retrouver sa la page dédiée au colloque (certains éléments sont encore à venir).
Le colloque et le processus de sa préparation ont fait apparaitre des enjeux que nous pensons nécessaires de relever dès aujourd’hui :
Produire de la connaissance sur les processus d’internationalisation des villes et territoires
Le colloque a mis en lumière l’importance, la diversité mais aussi la méconnaissance que nous avons de ces processus d’internationalisation :
- Quels sont les processus d’internationalisation en cours dans les collectivités territoriales des pays à revenus intermédiaires et dans les pays du Sud ?
- Quels rôles jouent les migrants, les diasporas, les acteurs des territoires dans ces processus ?
- Quel est l’impact sur nos territoires du nouveau référentiel centré sur l’intérêt particulier des collectivités territoriales françaises ou européennes ? Et plus précisément quels sont les apports et les limites du discours récurrent sur la recherche de retombées en termes de développement économique ?
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Il y a donc enjeu à concevoir et faire fonctionner des dispositifs de production, diffusion et valorisation des connaissances sur ces problématiques. Cela passe en premier lieu par le développement d’une capacité d’identification des processus d’internationalisation des collectivités territoriales et de leurs territoires.
Mettre en place ou développer des espaces d’information, accompagnement, formation sur ces sujets
Les élus, les agents des collectivités, les acteurs des territoires sont peu préparés à la prise en compte de ces nouvelles dynamiques territoriales. Il est donc important d’ouvrir ou renforcer des espaces de formation qualifiante ou diplômante pour peser sur ces processus. Mais également pour développer la capacité des collectivités territoriales à réguler et articuler ces dynamiques sur leurs territoires, ce qui les renforcerait elles et leurs partenaires.
Alimenter les espaces qui appuient les collectivités territoriales et les acteurs des territoires.
Au-delà de la production et de la transmission des savoirs, il y a un enjeu à mettre ceux-ci au service du changement social et de l’amélioration de notre monde commun. La question est de mettre à disposition des acteurs de l’appui (réseaux internationaux et nationaux, réseaux généralistes et thématiques, réseaux régionaux…) les éléments nécessaires pour porter ce changement.
Le CIEDEL, dans la continuité de son engagement pour construire un monde plus solidaire, plus juste, plus ouvert s’engage à contribuer, à sa mesure à relever ces enjeux en partenariat avec les personnes et les institutions qui se sont impliquées ou souhaitent s’impliquer dans cette recherche-action.