Nana Thiam, les droits des femmes au Mali
« La formation du CIEDEL m’a permis de comprendre que le développement ne peut s’obtenir que quand les communautés sont conscientes de leurs difficultés et cherchent à les résoudre par leurs propres moyens. On ne peut pas faire le bonheur de quelqu’un à sa place. J’ai aussi vécu une expérience interculturelle qui m’a permis de reprendre confiance dans mes propres capacités : nous avions tous des problèmes semblables, et des solutions différentes à apporter.
Aujourd’hui, je suis de retour sur le terrain pour poursuivre mon combat. Je discute avec les communautés pour recenser les barrières qui entravent l’éducation et les droits. Cela nous permet de développer des stratégies en fonction des solutions proposées par les villageoises elles-mêmes. Nous avons déjà des résultats, villages qui s’engagent à arrêter l’excision. »
Nana Thiam, Mali, formée au CIEDEL